Les français s’apprètent à descendre en masse dans les rues de Paris, dimanche 13 janvier 2013, afin de s’opposer par tous les moyens à l’adoption du projet de loi sur le mariage homosexuel et sur l’adoption d’enfants par les couples homosexuels.Les adhérents de l‘association NCI seront présents en nombre à cette manifestation, tout comme lors des évènements de novembre et de décembre, afin de faire entendre la voix des français qui ne veulent pas voir leur civilisation détruite par les nouveaux Frankenstein.
En effet, derrière le projet de loi sur le mariage des homosexuels s’est glissé l’un de ces projets très réels par lesquels les fanatiques de la déconstruction veulent détruire un peu plus les fondements qui, depuis toujours, structurent les sociétés européennes.
La question posée ne concerne nullement la tolérance ou le respect à l’égard de particularités sentimentales ou sexuelles minoritaires. L’homosexualité n’est pas une nouveauté historique.
La vie privée est l’affaire de chacun et, tant que les préférences particulières ne dégénèrent pas en manifestations provocantes et en prosélytisme outrancier, il n’y a rien à objecter. En France, par la création du « pacte civil de solidarité et de concubinage » (pacs), la loi a créé un cadre légal permettant à deux personnes du même sexe (ou de sexe différent) de vivre ensemble avec une série d’avantages sociaux ou fiscaux. Il s’agit d’une consécration sociale du désir d’amour ou d’affection.
À la différence du pacs, le mariage est une institution et pas un simple contrat. L’institution du mariage est définie par un ensemble de droits et de devoirs réciproques non seulement entre les époux, mais envers les enfants à naître. La cité – autrement dit la loi et ses représentants – intervient pour célébrer solennellement le mariage (devant le maire), estimant qu’elle en a besoin dans l’intérêt général.
Plus qu’une célébration de l’amour, le mariage est une institution fondée sur la filiation et la parenté, même si les circonstances, parfois, ne permettent pas la venue d’enfants. La présomption de paternité est son nœud fondateur. La rupture de filiation est toujours un drame. Pour les enfants nés hors mariage, les recherches en paternité ne se rapportent pas qu’à d’éventuels héritages, mais à un besoin impérieux de savoir d’où l’on vient, de qui l’on est l’enfant.
Certains couples homosexuels exigent de pouvoir adopter un enfant, un peu comme on achète un chien ou un chat. Pour le moment, la loi dit à bon droit qu’un enfant, pour son équilibre ultérieur, a besoin d’un père et d’une mère. C’est donc l’intérêt de l’enfant qui est pris en compte et non les lubies de certains adultes.
En clair, il serait destructeur de changer la définition de la filiation et de la famille pour répondre aux attentes égoïstes de couples homosexuels très minoritaires. Ceux-ci ont droit au respect de leurs différences, pour autant qu’ils ne détruisent pas une institution qui a été conçue dans l’intérêt des enfants. Si l’on admet le « mariage pour tous », pourquoi ne pas l’étendre à son frère ou à sa sœur, à son père ou à sa mère ? Pourquoi ne pas prévoir le mariage d’une femme avec deux ou trois hommes ? Toutes ces extravagances, on peut s’y adonner plus ou moins discrètement hors mariage. La seule question, finalement, consiste à se souvenir que le mariage n’est pas un bien de consommation ouvert à toutes les fantaisies.
Pour ces raisons, depuis le mois de novembre, l’association NCI a lancé une pétition qui a déjà réuni presque 30 000 signatures et qui sera adressée au président de la République, François Hollande, au premier Ministre, Jean Marc Ayrault, à la Garde des sceaux, Christine Taubira, ainsi qu’à tous les parlementaires français.
Du droit de vote des étrangers à la tolérance appliquée à l’immigration clandestine, en passant par ce projet de mariage homosexuel, c’est toute notre civilisation que des apprentis sorciers veulent balayer, au nom d’une prétendue égalité derrière laquelle se cache en fait le règne de petites minorités organisées et influentes.
Contre le mariage homosexuel et contre l’adoption d’enfants par des couples homosexuels, signez la pétition de l’association NCI !
Nationalité Citoyenneté Identité
BP 10432, 22203 Guingamp, France