18 novembre 2012 : Manifestation unitaire pour la famille
Rassemblée sous un mot d’ordre commun « OUI à la Famille – NON au « mariage » homosexuel et à l’adoption d’enfants
par des homosexuels », cette marche familiale sera l’occasion de faire entendre la voix des opposants à un projet de loi dont
les conséquences bouleverseraient le concept de famille en niant contre l’évidence toute réalité anthropologique.
Cette manifestation soulignera, dans un souci du bien commun, que la famille est le socle de la société et que l’enfant a besoin
d’un père et d’une mère.
Rejoignez-nous, avec vos amis, vos familles.
Pour la province, une quarantaine de cars sont disponibles, pour plus d’information : www.civitas-institut.com/content/view/807/1/
Rendez-vous à 14h30, devant le Ministère de la Famille (14 avenue Duquesne, 75007)
M° : St François-Xavier ou Ecole militaire
GRANDE PETITION : Manifeste pour la défense du mariage
Signer le manifeste en ligne :
www.actionfrancaise.net/centre-royaliste-daction-francaise/manifeste-pour-la-defense-du-mariage/
L’actuel projet gouvernemental visant à étendre l’institution du mariage aux couples de même sexe, idée littéralement inouïe
dans l’histoire des civilisations humaines, pose trois graves problèmes
1. Rupture anthropologique
Un problème anthropologique d’abord, en ce qu’il substitue à la distinction homme / femme dans le couple mais aussi, et c’est beaucoup plus grave,
dans la filiation, une distinction entre homosexuels et hétérosexuels… Autrement dit, la famille humaine ne sera plus fondée, pour la première fois,
sur la différence des sexes mais sur la différence des pratiques sexuelles ! Mme Sylviane Agacinski-Jospin le disait avant nous dans un article du
Monde en 2007. Elle ajoutait que « si l’ordre humain, social et symbolique, donne aux individus une filiation double, mâle et femelle, ce n’est pas en
raison des sentiments qui peuvent lier les parents entre eux, des désirs qui les animent ou des plaisirs qu’ils se donnent, c’est en raison de la condition
sexuée de l’existence humaine et de l’hétérogénéité de toute génération dont la culture a jusqu’ici voulu garder le modèle. »
2. Aspects moral et psychologique
Un problème moral et psychologique ensuite car comme le rappelait Mme Elisabeth Guigou, socialiste, garde des sceaux du gouvernement qui
instaura le PACS en 1998 : « Un enfant a droit à un père et une mère, quel que soit le statut juridique du couple de ses parents ». Et Madame Guigou
de préciser devant la représentation nationale : « Je veux être parfaitement claire : je reconnais totalement le droit de toute personne à avoir la vie sexuelle
de son choix. Mais je dis avec la plus grande fermeté que ce droit ne doit pas être confondu avec un hypothétique droit à l’enfant […] Or c’est une chose
de maintenir un lien de parenté déjà constitué entre parents et enfants, c’en est une toute autre de permettre, en vertu de la loi, l’établissement d’un lien
ex nihilo entre un enfant et deux adultes homosexuels. » En cela, l’ancien ministre socialiste ne fait que rejoindre les affirmations de tant de psychologues
et psychiatres qui soulignent la nécessité pour les enfants des deux sexes de se construire avec un parent du même sexe et un parent du sexe opposé.
3. Fondement politique
Un problème politique enfin, si l’on veut bien considérer cette évidence que le mariage en tant qu’institution n’est pas prioritairement ordonné
à la satisfaction des individus mais au bien commun de la société. Aborder la définition du mariage sous le seul angle d’un prétendu « droit au
mariage » c’est en dénaturer le sens. Les avantages accordés aux personnes mariées n’ont de sens qu’en contrepartie du service qu’elles rendent à
la société, dont elles permettent la perpétuation et favorisent la stabilité. Or, sans même préjuger de la plus ou moins grande stabilité des couples
homosexuels, force est de constater que les groupes de pression, qui prétendent représenter une hypothétique « communauté » homosexuelle,
tendent manifestement à considérer le mariage comme un droit pur et simple, exempt de devoirs précis et ouvrant accès à d’autres droits, comme
le droit à l’enfant et le droit à la procréation médicalement assistée.
Alors que la société française est déjà en crise dans le domaine des repères fondamentaux, des “valeurs”, qu’elles soient nationales ou morales,
il est du devoir de l’Action française d’appeler tous nos compatriotes soucieux de l’intérêt général à réagir et à réclamer le retrait pur et simple de ce projet.